Lors de l’une de leurs escapades amoureuses près du lac, David Beck reçoit un coup violent à la tête qui lui fait perdre connaissance. A son réveil, sa femme Elisabeth a disparue. Elle sera retrouvée morte quelques jours plus tard, horriblement mutilée. Le meurtre est rapidement attribué à KillRoy, un serial killer sévissant dans la région.
Huit ans plus tard, David semble avoir récupéré un semblant de vie normale, même s’il refuse catégoriquement de refaire sa vie. Jusqu’au jour où il reçoit un e-mail mystérieux qui fera voler en éclats toutes ses certitudes. Ne le dis à personne est définitivement un thriller haletant, déboussolant et oppressant à mettre entre toutes les mains.
Cet e-mail est une énigme que seul David et Elisabeth peuvent comprendre. D’indices en indices il mène notre héros sur un site web qui retransmet en direct l’enregistrement d’une caméra de sécurité, dans une ville inconnue. Au milieu de la foule, il reconnait Elisabeth.
Beck croit d’abord à un canular informatique, mais l’espoir s’installe. Après tout, n’aurait-on pas mis le meurtre d’Elisabeth sur le dos de KillRoy un peu trop rapidement ? Il faut dire que ce n’est pas David qui a identifié son cadavre, du coup le doute persiste. Mais si c’est bien Elisabeth qui lui envoie ces mystérieux e-mails, pourquoi s’être cachée pendant huit ans pour réapparaître soudainement ? Beck fouille dans ses souvenirs pour trouver le détail qui lui aurait échappé, la preuve irréfutable qu’Elisabeth est encore en vie. Mais certaines personnes semblent décidées à l’empêcher de déterrer le passé, quitte à utiliser la manière forte pour se faire comprendre. Les questions se bousculent dans Ne le dis à personne et ne semblent, dans un premier temps, pas trouver de réponse. C’est que Harlan Coben prend son temps pour placer intelligemment tous ses pions. Le rythme est effréné, les personnages secondaires hauts en couleur et le suspense captivant jusqu’au bout.
Je ne pourrai malheureusement pas en dire plus pour ne pas gâcher l’intrigue mais j’ai été conquise par la plume de l’auteur et par ce scénario bien ficelé.
Harlan Coben, Ne le dis à personne, Pocket, 2011.
C’est l’un des quelques romans de Harlan Coben que j’ai lu et je suis d’accord avec toi, il est très bien ficelé. Le film qui a été tiré du livre n’était pas mal non plus !
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Je n’ai pas lu beaucoup de Harlan Coben mais le peu que j’en ai lu j’ai beaucoup aimé, celui là me tente aussi énormément,
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