Neverland, le premier roman pour adulte de Timothée de Fombelle, est une pause poétique dans une vie qui va toujours plus vite. L’auteur y prend du recul, le temps d’un livre, pour retrouver les traces de son enfance disparue

Il évoque avant tout son enfance personnelle, mais aussi l’enfance en général et on se retrouve souvent dans ses souvenirs. Durant ce court texte, Timothée de Fombelle nous rappelle ce que c’est que d’être un enfant : être insouciant et invincible.
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On connaît surtout Timothée de Fombelle pour ses grands succès en littérature de jeunesse : l’incontournable Tobie Lolness ou encore Vango. Avec Neverland, il ne s’éloigne pas vraiment de ses thématique de prédilection : le passage à l’âge adulte et l’enfant qui sommeille encore en chacun de nous. Pour retrouver le sien, il part en pèlerinage dans la maison de ses grands-parents où il a vécu d’extraordinaires aventures. Entre souvenirs et exploration du royaume de son enfance, l’auteur remonte le temps pour retrouver le moment exact où il a cessé d’être un enfant.

« Je rêvais d’y trouver ce que je cherchais, des traces de la sortie de l’enfance. Ces traces m’indiqueraient peut-être le chemin du retour. »

L’auteur se perd parfois dans un questionnement complexe , mais la plupart du temps il joue la carte de la simplicité pour se rapprocher au plus près des émotions. Timothée de Fombelle vous propose un voyage initiatique et singulier, libre à vous de vous laisser emporter.

« […] quand j’ouvris, alors qu’ils avaient déjà tous les deux disparu depuis longtemps, cette lettre écrite à vingt ans, je ressentis le tremblement de terre que provoque en nous la parole tenue toute une vie. Le même bruit que font les rêves d’enfants quand ils se réalisent. »

Timothée de Fombelle, Neverland, L’Iconoclaste, 2017.